Palm Beach
Un deuxième dimanche au goût salé grâce à la météo clémente. Les transports permettent d'accéder à de nombreuses plages, au nord comme au sud, même si cela prend quelques heures. Sur les conseils avisés des collocs, partis en éclaireuses la veille et revenues rouge fluo, Palm Beach vend du rêve à tout occidental en manque de tropiques. Cela vaut le coup de forcer un peu le réveil et de lutter contre les effets secondaires d'une nuit agitée en ville... Les virages sur les hauteurs laissent entrevoir des paysages nouveaux, la côte "urbanisée" : des villas avec vue, perdues au milieu d'une végétation abondante, jusqu'aux petites habitations posées sur les berges. Les bateaux de plaisance sont aussi courants que les vélos en agglomération, je veux mon voilib' ! On débarque nauséeux sur le sable chaud de la plage, moins fréquentée que les autres, le regard perdu dans les vagues. A gauche, la presqu'île aux allures de jungle abrite un phare tandis que la falaise de droite loge quelques maisons aux propriétaires chanceux. Les palmiers relient l'ensemble et à quelques mètres derrière, un golf s'étend, toujours au bord de l'eau. Une eau transparente, étonnamment chaude, qui pousserait presque le nageur à aller aussi loin que possible, jusqu'où le requin reprend ses droits. Pour une fois ici, point de méduse ou d'animal à potentiel venimeux. Juste des tas d'algues séchées, des mouettes vengeresses et des araignées au diamètre suggestif. Voyageur innocent, plus d'un danger te guète...