Monday, May 21, 2007

London, baby !




Premier trip après les essays : Londres ! Trois jours pour faire le tour de la capitale et reposer les neurones (usés par le stress et la fatigue vous l'aurez compris). Option bus National Express pour s'y rendre, et réservation d'hôtel bon marché sur Hostelworld.com, dans le quartier de la gare de King's Cross. Séjour de rêve annoncé, et péripéties au rendez-vous...




Arrivée à Victoria Station, objectif hôtel, à l'autre bout de la ville ! Premiers repérages, analyse du système de transport (assez complexe entre les lignes de différentes couleurs qui bifurquent, les zones délimitées) Non sans peine arrivés, découverte de la chambre dans notre hôtel zéro-étoiles : Une télé posée sur un frigo (bruyant à l'extérieur, moisi à l'intérieur), un grand lit au sommier fatigué (il tient grâce à un pot de peinture et quelques planches de bois empilées) et trônant juste en face, le carré de douche, à la porte vitrée, dénuée de toute intimité ! Mais toujours prévoyants, nous avions pris DEUX serviettes ! Le placard abrite une friteuse (en cas de petit creux ?) et la table de chevet cache un emballage de capote. Effectivement, on a déjà vu plus classe ! Comment ne pas éclater de rire devant notre hôte indien soucieux de satisfaire sa clientèle ? Remis des émotions, nous partons errer dans les rues de Londres, aidés de notre sens de l'orientation assez misérable. British Museum en premier : statues décapitées, momies édentées et restes antiques se côtoient dans ce bâtiment sobre et spacieux. Achat d'une carte détaillée du centre-ville pour une visite plus efficace, et d'un caleçon aux couleurs du drapeau anglais pour un style plus national. Déambulation dans Soho, quartier excentrique et branché regorgeant de boutiques farfelues et parfois lubriques (agréées LGBT) jusqu'à Piccadilly Circus où on reste scotchés devant les panneaux vidéos publicitaires. On y vante Mc Do / Sanyo / TDK et j'en passe. Devant l'acharnement d'une jeune fille atteinte du syndrome de Peter Pan, je me résigne à visiter Hamley's, le plus grand magasin de jouets du monde. Plusieurs étages thématiques, tout jouet célèbre a ici sa réplique en taille pachydermique : de l'ours en peluche basique à Spiderman, ainsi que Furby et Hello Kitty, le plus sympathique restant le Playmobile Pirate ! La faim ayant gagné les estomacs, soirée au Wetherspoon; le Burger se fait attendre plus d'une heure pour cause d'un serveur débordé, et surtout peu attentif à ses commandes. Après avoir cherché vainement un arrêt de bus, on rentre à pied - exténués.




Deuxième jour aussi pluvieux que le précédent, mais la motivation n'a pas faiblit! Il faut maintenant s'attaquer aux immanquables. On commence par une longue marche jusqu'au palais de Buckingham, en passant par le Covent Market et l'opéra. Une fois arrivé, nous nous mêlons à la foule pour attendre la relève de la garde. Pas moyen de déterminer le début et la fin, quelques gardes à cheval d'abord, puis une fanfare organisée passe les portes du palais : tradition quand tu nous tiens ! S'en suivent l'Abbey de Westminster, Big Ben. Vers midi le portefeuille de Charlotte n'est pas dans son sac, à l'hôtel peut-être ? Encore des musées : Tate Britain et Tate Modern (reliés par le ferry sur la Tamise) Ma carte anglaise est rejetée à un distributeur. Il nous reste deux pounds. Faim - soif - fatigués. Nous traversons le quartier des affaires à l'heure de la débauche. Pour marcher plus vite, tous ont chaussé des baskets malgré le costard ou le tailleur chic. Retour à la chambre d'hôtel : le portefeuille n'est pas là, le lecteur mp3 non plus. Impossible de savoir quand quelqu'un a pu glisser la main dans le sac! Évaluation des pertes et dégâts puis passage au commissariat du quartier pour déclarer le vol. Flic décontract' qui chante du Take That et se fait mal tout seul en se cognant dans son bureau. Le dîner consistera en quelques sandwichs Tesco dans un parc, où un clodo nous offre des paquets de chips sans raison particulière. Shower & Bed.




Enfin réveillés par le soleil (cette fois), il faut se dépêcher de remettre la chambre dans le désordre initial avant de s'en aller. Stratégie métro pour ménager les pieds, et gagner des endroits plus éloignés. On traverse plusieurs grands parcs, bien entretenus et rappelant que malgré la folie de la ville, quelques brins d'herbes peuvent remettre les pieds sur terre. Je sympathise avec un écureuil. A Harrod's, les articles les plus banals sont disponibles uniquement en version "de luxe" pour justifier les prix effarants. Mémorial dédié à "l'amour qui unissait Diana et Dodi" trônant au pied d'un escalator. Étrange ! On a bien piqué, sans passer à la suite, au pied d'une église. Le marché aux puces de Portobello (Notting Hill) aucune porte bleue en vue, et encore moins de Hugh. Les deux musées de la journée sont le Victoria & Albert et le National Gallery. Toiles de maîtres et oeuvres bizarroïdes comme toujours. Un pickpocket se fait accroché dans le café où nous faisons une pause "Call the police !" - lol. Le bus pour Nottingham a une demi-heure de retard, à l'arrivée un périmètre de sécurité nous empêche de sortir de la station: une forme suspecte gît sous un draps ! C'est sûr, le repos sera bien mérité.



Saturday, May 19, 2007

Facebook (Story of an addiction)

La LOL generation a trouvé son nouveau jouet : Facebook ! Un réseau d'amis à première vue ? C'est plus complexe que ça. On se poke à tout va, publie des photos compromettantes pour témoigner aux absents des idyles éphémères ou des vomitos multicolores... Qui n'a pas ressenti au réveil, le lendemain d'une soirée terminée en black-out, l'angoisse du tag de trop, qui pourrait faire basculer toute une réputation ? Eh oui, il en faut peu pour que le drame se transforme en tragédie ! Dans un registre plus soft, les wall permettent d'exprimer des sentiments ou les bons plans du moments. C'est aussi ici que se créent les évènements et qu'on invite les gens à y participer. Les profils en disent un peu plus sur les personnalités et le célèbre "is no longer listed as in a relationship" permet à chacun de prendre acte de la récente rupture d'un membre de la "communauté", le renvoyant aussitôt sur le marché des coeurs à prendre. On n'arrête pas le progrès ! Amis erasmussiens, à nous d'étendre la contamination dans nos pays d'origines...

La minute pédagogique

Non, Erasmus n'est pas une bulle déconnectée du monde réel où toute notion de travail et de sérieux aurait disparu, comme certains pourraient le penser ! Il faut bien constater le revers de la paillette... A la fin du semestre, pendant que certains travaillent d'arrache pied sur leurs futurs exams, d'autres ne récoltent que quelques (symboliques) essais à rédiger. 7 pages, marges en haut, en bas, à gauche et à droite de 2,5 cm, police Verdana, taille 10. De biens maigres indications pour nos cerveaux conditionnés à la rédaction de dissertations rigoureusement construites ! Ici, la méthode "freestyle" peut porter ses fruits. L'expression des pensées est libre et même encouragée par la mention "Discuss" ou "Critically assess" qui accompagne chaque sujet. Quel bonheur de pouvoir enfin percevoir les matières juridiques de manière critique, sans avoir à ingurgiter des tonnes de bouquins qui seront quoiqu'il arrive vite oubliés. De la réforme sur le viol à l'enlèvement d'enfants en passant par la citoyenneté européenne, on passe en revue les sujets les plus controversés du programme. On retouche la bibliographie et rajoute des notes de bas de page pour faire bonne impression. Résultats en Juin.

Wednesday, May 02, 2007

BBQ @ Millenium Garden

La School of Law prend soin de ses étudiants, c'est indéniable. Le climat s'apaisant et un doux parfum d'été flottant dans l'air, l'organisation d'un barbecue au sein de l'université permet à profs et élèves de rompre le pain tout en communiant avec la nature. Grands moyens déployés, même les végétariens y trouveront leur compte. Nourriture et boissons à l'oeil, dont bière, vin et oignons grillés pour les plus téméraires. Il en fallait pas plus pour que les Erasmus rappliquent ! Mais l'ombre du malheur guète, et une innocente jeune fille (souhaitant conserver l'anonymat) panique lorsque sa robe d'été se déchire jusqu'à mettre à jour ses petits dessous affriolants. Whatever, les tulipes ont poussé, les beaux jours sont revenus, on en oublierai presque les essays, dont la deadline approche doucement.