Sunday, December 31, 2006

Touenti Ouane

A birthday haut en couleur cette année pour les triplés décembriens de Bordeaux. La délicieuse marocaine Sonia, le charismatique portugais Dany et l'élégant british Moi-même festoient gaiement en compagnie de leurs amis divers et variés, dans un appartement devenu depuis le temps le haut-lieu des soirées branchées de la région. L'hôtesse Cricri, sooo misha comme à son habitude, met à notre disposition une ambiance douce et sucrée avant une tempête qu'on sait par avance redoutable. A boire et à manger pour les convives tout comme pour la moquette, qui garde un souvenir mouillé, cramé... usé de chaque soirée. Des cadeaux uniques et farfelus tels un antivol de vélo plus lourd que le vélo, une grenouille macrocéphale radiophonique baptisée Calvin (qui n'a pu s'empêcher de tout de suite sympathiser avec Pépé, la bouillote dalmatienne kitshouille), un porte photo métallique qui sert déjà à distribuer les nachos ou encore des dés lubriques offrant des combinaisons multiples tels que "sucer + orteil" ou "grignoter + cuisse" Quelques bulles de champagne plus tard... certains nous quittent et d'autres choisissent de continuer la fête dans leur tête, affalés sur le sol. As usual !

Baywatch song !

"Some people stand in the darkness..." Lorsque les premières notes de la Baywatch song retentissent, le cri strident de toute la gente féminine ne tarde pas à agresser nos tympans. Il est l'heure pour tous les mâles virils de "tomber la chemise" comme l'on dirait dans notre bon vieux pays francophone. Grands, gros, maigres, poilus et bossus... mais toujours sans complexes, chacun exhibe ses atouts masculins tout en agitant son tee-shirt au dessus de la tête pour le plaisir de ces dames. Nous n'en étions pas certains mais la jeunesse anglaise est définitivement obsédée par la nudité, ou plutôt l'exhibitionnisme, aussi bien chez les mecs que chez les filles. Pourquoi vouloir renverser les traditions alors que c'est l'occasion rêvée de suivre le mouvement, et par la même de resentir quelques instants la fibre patriotique qui croît en nous chaque jour un peu plus...

Botellon vous dites ?

Voilà un sujet qui mérite une particulière attention! Le "Botellon" (prononcé avec un léger accent méditerranéen, ou même anglais) n'est autre qu'une tradition espagnole peu valorisante. Les jeunes espagnols, devant le prix exagéré des boissons en boîte de nuit, se réunissaient en bande dans les rues pour boire sans limites et causaient ainsi des dégâts considérables sur les biens publics ou même sur les mémés imprudentes se baladant tard le soir. Érigé en sujet de société, il fût promptement éradiqué par les autorités espagnoles en peu de temps, avec le soutient de l'opinion publique. Quelques années plus tard, le mythe renaît, dans une version plus stylisée et plus classe, dans les vertes contrées anglaises du Notinghamshire, grâce à une communauté d'Erasmus insatiables, ne jurant que par fête, alcool et dancefloor. Effectivement, il fait bon d'être vu dans ses "pré soirées" animées, commençant très tôt et ne s'éternisant guère au delà de 22h, pour pouvoir s'assurer une entrée quelque part pour le reste de la soirée. En ce court espace de temps, il faut faire monter la température pour pouvoir assurer sur les beats acharnés d'un vieux tube des Hanson ou du tout nouveau Scissors Sisters, hits anglais incontournables !

Tuesday, December 12, 2006

Homemade cookies

Trop sucré ou trop moelleux... le cookie parfait existe-t-il ? Loin de moi l'idée de préparer le Gucci des Cookies, je me lance dans l'expérience périlleuse de la cuisine anglaise. Une préparation toute faite à mélanger avec de l'eau en dose microscopique (première erreur) que je ne peux réparer qu'en rajoutant abondamment de la farine (deuxième erreur) avec l'aide de ma coloc. Le glaçage d'une couleur verte fluo aveuglante est plus qu'inquiétant, mais il permet de couvrir un peu le goût farineux et faire oublier la rigidité excessive de la pâte une fois cuite. Le résultat ressort comme sur la photo de la boîte mais au lieu d'être un dessert appétissant qui croustille sous la dent, on peut plutôt en faire usage en tant qu'arme mortelle si l'on maîtrise bien la technique du lancé...

Sunday, December 03, 2006

Cash back !

Une phrase bien courte mais qui aura causé bien des tracas à deux pauvres petits Erasmus encore déroutés par le décalage culturel... Quelle est la plus grosse erreur à ne pas commettre quand on fait son shopping en Angleterre ? Payer avec sa debit card bien sûr ! La caissière vous posera alors la question fatidique "Do you want money back ?" On se demande alors tout de suite pourquoi elle veut nous rendre de la monnaie... Non c'est pas ça. La transaction ne passe pas ? Non non... Et moins vous comprendrez, plus elle vous répétera la même chose, jusqu'à ce que tous les gens qui patientent derrière vous se mettent à vous haïr. Il fallait juste savoir qu'ici, vous pouvez retirer de l'argent à la caisse en même temps que vos achats, comme à un distributeur ! Subtilité anglaise qui nous aura encore échappé, et qui méritait d'être dévoilée ici !

Scottish week-end !

Samedi matin, réveil tôt après 3 courtes heures de sommeil au Globetrotter Inn pour enfin partir à l'assaut de la capitale ! Un bol de céréales, quelques tartines, du jus d'orange et enfin "Opéééé !" Parés pour vaincre le froid (écharpes et gants non-optionnels ici), il s'agit maintenant de trouver un moyen de transport jusqu'au centre-ville. Le shuttle n'est qu'une incroyable blague, vingt personnes maxi pour un prix scandaleux. Le bus de ville est donc préféré. Arrivés au coeur d'Edimbourg, les fauves sont lâchés ; La coalition de la chambre 208 ne sait plus où donner de la tête entre shopping de luxe et visite culturelle... On commence par arpenter les rues les plus fréquentées, à la recherche de l'office du tourisme. Une fois arrivés, nous retrouvons d'autres Erasmus, ceux qui logent dans un des hôtels du centre-ville. Ils nous racontent péniblement leur calvaire, comme par exemple le fait qu'il font eux-même leur vaisselle après le petit déj... Whatever. Muni d'un plan approximativement détaillé, on décide de suivre un itininéraire conseillé pour en voir le plus possible en peu de temps. Une fois sur les hauteurs de la ville, on prend de magnifiques photos de paysages et... de nous-même en posant nonchalamment contre un arbre (Pub GAP de l'année c'est certain) Nous rejoignons ensuite l'euphorie du centre et rentrons dans plusieurs boutiques : essayage et achat de kilt (à noter un pipi furtif qui m'attira les foudres de deux vendeuses peu aimables), contemplation d'un caramel maker, achat de Tee-shirt, souvenirs, "temple" du whisky (une bouteille vaut 2000 pounds ! Chéro la gorgée !), le sosie de Mel Gibson dans Braveheart, le fameux chateaux d'édimbourg que nous verrons que de l'extérieur car le prix de la visite ne rentre pas dans le budget ! Pause repas au Burger King et digestion dans un jardin public, en contre-bas du chateau. Le moment est venu pour une partie de frisbee à 6, malgré le vent et la polyo de certains ;-) Visite du marché français : camemberts, chocolatines et saucissons à foison, posage au Starbucks pour écrire quelques cartes et se reposer. Visite du marché de Noël allemand... et la faim nous tiraille ! On part donc en quête d'un restaurant ou d'un pub abordable, un samedi soir avec trois allemands croisés sur le chemin : mission quasiment impossible. Quand nous trouvons enfin, je m'endors assis en attendant mon deuxième hamburger de la journée. La soirée se finira au bar de l'auberge à discuter anglais / français... Le lendemain matin, dernière errance dans les rues edimbourgeoises, dégustation au marché français (la tentation était trop forte) et trajet du retour en bus... So wasted !