Sous la plage, les tuiles
Un portefeuille qui se volatilise après un tour dans les rues. Tombé d'une poche, d'un sac à dos, ou subtilement soustrait ? Question sans réponse... Le plus dur est de s'en rendre compte deux jours après, lorsqu'il faut payer le premier loyer en cash ! Il n'y avait pas d'argent dedans, uniquement ma carte d'identité, et deux cartes bancaires, une australienne (brand new) et une française. Précipitation dans le commissariat du coin pour déclarer la perte, 5 minutes chrono pour décrire mes biens disparus, on me propose même de passer quelques coups de fil pour régler mes problèmes. Aurais-je eu droit aux mêmes attentions chez les confrères français ? Finalement je passe à la banque pour faire opposition, puis pour la France, en quelques clics sur Internet. Tout cela bien sûr, quelques heures avant de découvrir que mes deux cartes de crédit étaient glissées entre deux livres sur un bureau (précaution prise lors d'une crise de paranoïa ?). Pour se changer les idées, quoi de mieux que de postuler à de nouvelles annonces de job ? Je modifie un peu le CV, entame une nouvelle lettre de motivation... cette fois il faut rajouter une photo ! Impossible sur le Mac. Pas grave. Je passe sur un PC en transférant mes documents. Et là, surprise, rien ne sors comme sur mon écran. Tout ce que j'envoie depuis une semaine en *.rtf n'est qu'une succession de caractères difformes sur PC. Lamentations. Résignation. Demain, un jour meilleur ? Pas pour mon compagnon de route, qui voit son ordinateur rendre l'âme après une série de bugs mortels, de rayures blanches sur écran noir. "Y a-t'il un espoir de guérison ?" on interroge, l'air dépité, les différents réparateurs asiatiques. Tous leurs discours en anglais approximatif contiennent les mêmes mots clés : "graphic card", "dead" et "expensive". D'espoir il ne reste que pour le disque dur et les précieuses données - heureusement. Un environnement hostile, qu'ils disaient, certains.
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