Samedi matin, réveil tôt après 3 courtes heures de sommeil au
Globetrotter Inn pour enfin partir à
l'assaut de la capitale ! Un bol de céréales, quelques tartines, du jus d'orange et enfin "
Opéééé !" Parés pour vaincre le froid (écharpes et gants
non-optionnels ici), il s'agit maintenant de
trouver un moyen de transport jusqu'au
centre-ville. Le
shuttle n'est qu'une incroyable blague, vingt personnes
maxi pour un prix scandaleux. Le bus de ville est donc préféré. Arrivés au coeur
d'Edimbourg, les fauves sont lâchés ; La coalition de la chambre 208 ne sait plus où donner de la tête entre shopping de luxe et visite culturelle... On commence par arpenter les rues les plus fréquentées, à la recherche de l'office du tourisme. Une fois arrivés, nous retrouvons d'autres
Erasmus, ceux qui logent dans un des hôtels du
centre-ville. Ils nous racontent péniblement leur calvaire, comme par exemple le fait qu'il font
eux-même leur vaisselle après le petit
déj...
Whatever.
Muni d'un plan
approximativement détaillé, on décide de suivre un
itininéraire conseillé pour en voir le plus possible en peu de temps. Une fois sur les hauteurs de la ville, on prend de magnifiques photos de paysages et... de
nous-même en posant nonchalamment contre un arbre (Pub GAP de l'année c'est certain) Nous rejoignons ensuite l'euphorie du centre et rentrons dans plusieurs boutiques : essayage et achat de kilt (à noter un pipi furtif qui m'attira les foudres de deux vendeuses peu aimables), contemplation d'un caramel
maker, achat de Tee-shirt, souvenirs, "temple" du whisky (une bouteille vaut 2000
pounds !
Chéro la gorgée !), le sosie de
Mel Gibson dans
Braveheart, le fameux
chateaux d'édimbourg que nous verrons que de l'extérieur car le prix de la visite ne rentre pas dans le budget ! Pause repas au
Burger King et digestion dans un jardin public, en
contre-bas du
chateau. Le moment est venu pour une partie de
frisbee à 6, malgré le vent et la
polyo de certains ;-) Visite du marché français : camemberts,
chocolatines et saucissons à foison,
posage au
Starbucks pour écrire quelques cartes et se reposer. Visite du marché de Noël allemand... et la faim nous tiraille ! On part donc en quête d'un restaurant ou d'un pub abordable, un samedi soir avec trois allemands croisés sur le chemin : mission quasiment impossible. Quand nous trouvons enfin, je m'endors assis en attendant mon deuxième hamburger de la journée. La soirée se finira au bar de l'auberge à discuter anglais / français... Le lendemain matin, dernière errance dans les rues
edimbourgeoises, dégustation au marché français (la tentation était trop forte) et trajet du retour en bus...
So wasted !