Saturday, February 10, 2007

Veni vedi vici (anecdotes du monde romain)

Tous les chemins mènent à Rome dit-on, choisissons donc le moins cher, soit la liaison East Midlands Airport - Rome à 28 £ aller-retour avec Ryanair, compagnie aérienne low-cost (tout autre service complémentaire payant). Réservations d'auberge de jeunesse sur le net (le Two Ducks fera l'affaire, very cheap et à proximité du centre-ville puis surtout de la grande gare de Rome, Termini) Effectif du voyage : Santa Cristella, Santa Carlotta, San Piedro-antonio (en terre sainte, la foi revient et les vrais patronymes avec) et il Padrino Provenzano (sur les traces de ses racines profondes). Un voyage multiformes pour enfin gagner la capitale italienne, bus, avion, rebus et train. Mais tout à fait supportable quand on sait que deux journées de visite et de balades nous attendent.

On retrouve Christelle enchantée par sa première journée d'exploration en solo, et qui nous vante la beauté architecturale des monuments autant que la fougue des jeunes hidalgos. La première journée commence par un mystère, celle du matelas trempé de PA qui était sur le sol toute la nuit. Jus d'orange acide et croissant factice dans le ventre, nous attaquons tous les incontournables de la ville ainsi que les nombreuses églises, fontaines et piazzas. Quelques remarques nous viennent à l'esprit : comme toute capitale, la sécurité routière est inexistante. La Smart est ici la voiture de prédilection et la majorité de la population romaine en a fait l'acquisition (à garer en large ou en travers) Colisée grandiose où se mêle population locale, touristes, et personnages d'époque en tenue (armés pour la plupart) Des ruines partout... bref, une ville qui ne vie que par son passé. Pizza et pasta sont au menu, ainsi que les glaces, consommées en grande quantité de préférence. Rome, capitale de la mode également et rien n'interdit de s'imaginer porter ce que l'on peut voir dans les vitrines Prada, Gucci ou Armani.


Des sorties nocturnes on ne retient que la fontaine de Trévi, à contempler des heures sans se lasser après y avoir jeté une pièce et fais un voeu. A l'auberge, on élucide le mystère qui s'avère être en fait un miracle. S'il est arrivé à la vierge de pleurer du sang, notre sol de chambre fait apparaître d'inquiétantes infiltrations de jus de poisson d'origine inconnue. C'est incroyable mais tellement vrai... ça pique les yeux.




Deuxième journée, on prend le métro jusqu'au Vatican pour découvrir la place Saint Pierre et sa basilique. Une sécurité imparable sur les lieux, une richesse indécente, et un petit conseil audio à l'entrée en plusieurs langues "...nous espérons que cette visite aura une signification personnelle pour chacun d'entre vous..." Message de paix assez troublant ! Compréhensible toutefois quand on admire les peintures, les ornements et statues qui ont du coûter des années de travail. L'après-midi, rencontre d'autres étudiants Erasmus de Bordeaux IV mais à Rome. Visite de quartier sympa et dégustation de vin dans un café très animé (Joe Dassin en boucle à la sono) Fin de journée sous la pluie. Vol du retour le lendemain mouvementé, sous la grêle cette fois. Décollage laborieux et stress pendant 2h30. Retour en Angleterre, il a neigé.





1 comment:

Anonymous said...

Si, alors que je suis seule, tu m'entends rire du haut de ma froide tourelle qui sent la bouffe asiatique, ce n'est pas que je suis folle...C'est juste que je lis ton blog. Tu sais que j'adore ta façon d'écrire!!!??