Deux pseudo beaurdeulés s'en vont a Paris pour deux jours, en quête de sensations toujours plus fortes. Bien plus qu'une visite touristique pour les yeux ahuris d'un petit marocain n'ayant à l'esprit que le souvenir des falaises ensablées et du bruit des vagues se brisant sur les rochers : une véritable révolution culturelle ! Succession de monuments célèbres, évoqués dans les livres ou exposés au cinéma et en peinture, donnant vie à la capitale. Champ de Mars, Tour Eiffel, Trocadéro, Notre Dame, Champs-Elysées, Arc de Triomphe. Toute la crédibilité de l'exception française est là. Du côté des artistes, visite du musée d'art contemporain adapté au maigre budget mais offrant une collection permanente à la fois originale et déroutante (petite fille sous l'eau et chasse au crabe nocturne) Incomparable au génie nauséeux de David Lynch, ornant ses tableaux de carcasses d'oiseaux, en ne s'attachant qu'à retranscrire au mieux l'idée du cauchemar dans son oeuvre picturale et musicale.
La nuit tombée, invitation à la débauche accompagné de quelques Erasmus bien connus (espèce en voie de reproduction) et débouchage illégal (et quelque peu difficile) d'une bonne bouteille de rouge en plein Oz Bar. Verres en plastique fournis par Laura ;-) Il est bon de garder contact avec LA RP, qui au delà des frontières, nous prouve son efficacité...
Le deuxième jour s'annonce aussi chargé que le premier en terme d'exploration urbaine : Les Halles, Beaubourg, le Marais, Montmartre et le Sacré Coeur, Pigalle, le Moulin Rouge, les jardins du Luxembourg, le Panthéon, la place de la Concorde, le pont Alexandre III, Le Louvres. De quoi remplir rapidement la mémoire du numérique... Tentative d'intrusion à la Sorbonne, mais vaine malheureusement : le petit peuple restera à tout jamais dehors ! Déambulation chez Colette, sorte de bazar hyper hype (on dit que les Beckham en sont dingues) ou la paire de tongs abîmée vaudra son pesant de cacahuètes tout comme la ventouse pour déboucher les toilettes déclinée en plusieurs coloris ou le recueil de photographies d'adolescents dénudés pour le moins suspicieux. Spectacle insolite également à la boutique Vuitton des Galeries Lafayette : l'observation hébétée des occidentaux devant l'engouement, si ce n'est l'acharnement de nos amis asiatiques pour les sacs de la célèbre marque. Effectivement, il est difficile d'égaler l'excellence parisienne, si enviable mais a l'arrière goût de stress et d'anonymat, dénominateur commun de toute grande métropole ! Il a fait beau temps.